Que faire du cassé ? Que faire du mal-cuit ? Que faire des rebuts ? Et c'est quoi de l'utilitaire" ? Quelles règles régissent cette notion, en céramique, d'utilitaire-utilisable ?
Et pis, y'a les normes européennes. Celles qui au final sont rédigées pour les industriels pour protéger notre santé (relargage de métaux, mode de cuisson et température, émaux à contact alimentaire dont la responsabilité retombe sur le céramiste...) mais qui dans les faits ne sont pas applicables aux petits artisans qui réalisent des pièces uniques ou des pièces en petites séries.
Dès lors que la forme inspire l'utilitaire, la pièce tombe sous la règlementation. Autrement dit, si la forme te fait dire qu'on peut manger (ou boire) dedans alors tu dois te plier aux normes extrêmement drastiques (qui te contraint à passer tes pièces à un labo avant la vente).
UN PIED DE NEZ !
Alors on va tordre ça... Pousser le bouchon très loin (Maurice !), proposer des trucs improbables et pourtant sensés être de l'utilitaire : des théière, des cruches, des plats, des bols. On verra si on peut picorer dedans.
ET ON FERA DE L'ART...DE RIEN
Partant du cassé, de l'abîmé, du mal-cuit, du moche, du rebuts pour en faire des oeuvres d'art, rien que ça !
Les morceaux de céramique qui m'ont été donnés par une amie vont être recassés pour faire des morceaux plus petits. Ils viendront s'ajouter à ceux de mon atelier.
Ils seront "collés" avec une mixture faite d'argile et d'autres ingrédients de mon chaudron de sorcière. L'ensemble sera alors cuits en BT autour de 1100 °
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Tu veux plus de news de ce projet ? Tu veux suivre l'affaire ? Tu veux exposer la série qui en sortira ? Tu veux être mon mécène ?
Ecris-moi...
Aurélie
Thank you! I will answer you soonMerci, je vous réponds très vite
